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un album de mes chansons de malicorne… ? vous croyez ?
alors je les ai réécoutées ces chansons ; il y en a une, parfois deux dans chaque album, ce sont de petites virgules assez étranges, souvent fragiles, attachantes peut-être elles sont à part, c’est marie de malicorne une chose est sûre, malicorne a été pour moi un grand bonheur… et maintenant qu’il me faut en parler, ma première réflexion est : "quelle chance j’ai eue !" . débarquée avec une petite voix, quelques accords de guitare, de longs cheveux et une robe blanche, j’ai pu participer à une superbe aventure, de musique et d’amitié une autre chose est absolument incontestable, j’étais la fille du groupe ! et malgré l’adage bien connu, "une fille dans un groupe, ça fout la m…", j’ai moi-même vécu ce statut comme un grand privilège difficile de faire chanter à un des gars je suis trop jeunette, la blanche biche, la vieille fille, le mari jaloux ou le couteau blond alors ces petites perles me revenaient, des chansons de filles, de fille amoureuse, de fille délaissée, de fille mariée contre son gré, de fille en peine ou en colère, de fille maligne j’ai aimé toutes ces filles je les aime toujours, peut-être plus encore aujourd’hui les garçons se mettaient en quatre pour trouver l’arrangement le plus beau, le plus doux ou le plus fort, souvent singulier par rapport à ceux des autres chansons quand je dis que j’ai eu de la chance ! pas simple de rassembler des chansons enregistrées sur une période de 10 ans… au tout début du folk, il "fallait" chanter du nez ! c’était comme ça…, comme dans les vieux collectages qu’on avait dénichés par la suite, on a bien fait comme on a voulu et c’était pas plus mal toutes les périodes de malicorne sont là dans cet album, l’avant et l’après j’espère qu’elles s’entendront bien merci aux garçons, à gabriel yacoub, qui m’a entraînée dans cette belle histoire, à laurent, hughes, olivier et à tous les autres ; merci à malicorne en préparant cette édition avec gabriel en berry, nous nous sommes offert le plaisir de jouer et chanter ensemble et d’enregistrer de nouvelles versions de je suis trop jeunette [pierre de grenoble 1973] qui, je l’espère, laisse passer un peu plus d’air dans mes sinus, et robe blanche, robe noire [les cathédrales de l’industrie 1986], [l’avant et l’après malicorne] qui nous a permis de retrouver la simplicité de l’arrangement d’origine, grâce à la complicité de gilles chabenat et sylvie berger marie de malicorne 14-06-2005 |
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