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il me reste un voyage à faire pour tous les pélerins et les marins-pêcheurs les routes de campagne et les tonnes d'acier qui tous les jours s'envolent et se posent à mes pieds il y a un navire tout en bas dans la baie l'ancre est déja levée et il attend à quai j'ai aussi un charter pour toutes mes colères qui est prêt à partir pour le tour de la terre il me reste un voyage à faire et puis un autre à défaire et je m'endormirai sur les galets je n'partirai plus jamais et je m'endormirai sur les galets je n'partirai plus jamais courir à en pleurer sans regarder derrière hurler comme un damné sur le bord de la mer suivre les vagabonds revêtir leurs guenilles imiter leur sourire attendre le matin |
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