production 

je resterai ici
© 1986 gabriel yacoub

je resterai ici je ne partirai pas
mĂŞme si je sais par coeur
qu'il fait toujours meilleur ailleurs
mais je resterai lĂ 
pour la couleur du ciel
de ces jours de grand vent
qui n'en finissent pas

tu peux partir en guerre contre n'importe quoi
et suivre la musique qui marche au pas
dis-moi ce que tu veux moi je ne t'Ă©coute pas
j'ai d'autres rĂŞves Ă  faire que celui-lĂ 

j'Ă©coute en souriant toutes ces fausses nouvelles
qui vont et qui s'en viennent comme un océan
comme la fausse monnaie qui passe de poche en poche
me laissant ni plus riche ni plus malin qu'avant

à l'autre bout du monde tu vas brûler ta vie
tu défais tes amours et tes amis
et on connait ton nom jusqu'à jérusalem
on ne vieillit jamais près de ceux qu'on aime
 
les trois raisons les plus impérieuses qui poussent le monde à bouger sont tragiques à différents titres
ce sont les guerres, la quête d’une vie meilleure ou celle de la gloire
dans tous les cas la conséquence est un exil
exhumée des archives pseudo malicorniennes [les cathédrales de l’industrie, 1986, était destiné à être mon premier album d’auteur, mais la maison de disques en décida autrement …], cette chanson retrouve ici son intention première de simplicité
j’en suis heureux
 
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