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je resterai ici même si je sais par coeur qu'il fait toujours meilleur ailleurs mais je resterai là pour la couleur du ciel de ces jours de grand vent qui n'en finissent pas tu peux partir en guerre contre n'importe quoi et suivre la musique qui marche au pas dis-moi ce que tu veux moi je ne t'écoute pas j'ai d'autres rêves à faire que celui-là j'écoute en souriant toutes ces fausses nouvelles qui vont et qui s'en viennent comme un océan comme la fausse monnaie qui passe de poche en poche me laissant ni plus riche ni plus malin qu'avant à l'autre bout du monde tu vas brûler ta vie tu défais tes amours et tes amis et on connait ton nom jusqu'à jérusalem on ne vieillit jamais près de ceux qu'on aime ce sont les guerres, la quête d’une vie meilleure ou celle de la gloire dans tous les cas la conséquence est un exil exhumée des archives pseudo malicorniennes [les cathédrales de l’industrie, 1986, était destiné à être mon premier album d’auteur, mais la maison de disques en décida autrement …], cette chanson retrouve ici son intention première de simplicité j’en suis heureux |
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