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désir entre les fois où tu bois à cette source-là tu ne pourras mesurer ton désir jeunes filles limpides à la nuque parfaite rêves clandestins la passion n'est que doute printemps à bout de main trop douce pour être loin les bourdons en été et le plomb de leurs ailes la chaleur de la nuit et au creux du jardin guerre de parfum de rose et chèvrefeuille le calendrier, les minutes et les heures s'écoulent doucement la rivière l'absence la rivière et l'automne les arbres effeuillés et quand la nuit s'empare de mes pensées secrètes de mes amours d'enfant mes statues en hiver au bord de la colline la neige la beauté tu ne pourras mesurer ton désir que par le temps qui passe entre les fois où tu bois à cette source-là tu ne pourras mesurer ton désir qu'au nombre des coups dans ton coeur la durée de l'attente et tu ne garderas que l'or de la mémoire de ceux qui t'aiment trop des autres pas assez à vivre près de la mer on devient crustacé quatre saisons pour une année symbole d’une vie une bonne amie berrichonne m’a renseigné sur cette vertu admirable que possèdent certaines fleurs à produire un parfum d’autant plus puissant qu’elles se trouvent près d’une autre essence, odorante elle-aussi, ceci dans le but d’attirer plus sûrement les insectes qui permettront leur fécondation en termes de séduction et de désir, ce comportement est somme toute assez proche de celui des humains figure aussi sur babel, the simple things we said [accordage DGDGCD] |
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