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rêves à demi même nuit même coeur mêmes promesses aussi mais les ombres séparent nos rêves à -demi je m'en veux d'être seul, je lui en veux aussi de ne pas avec moi traverser cette nuit dépasser la pâleur de ces matins petits alors celle que j'aime tourne le dos que j'aime elle regarde le mur de son côté du lit en me laissant avec nos rêves à -demi quand il n'y a personne ni la peur de personne mes anges sont si clairs que je ne les vois plus il me reste l'attente nos rêves à -demi enfin elle se rapproche je la touche déjà j'appelle sa présence et le son de sa voix la douceur de sa peau les ailes de ses bras la belle si vous vouliez nous dormirions ensemble dans un grand lit carré couvert de roses blanches avec aux quatre coins un bouquet de pervenches dans le mitan du lit la rivière est profonde tous les chevaux du roi viennent y boire ensemble nous y ferions l'amour jusqu'à la fin du monde oui mais celle que j'aime… les deux derniers couplets sont empruntés à la merveilleuse chanson traditionnelle aux marches du palais j’ai perçu dans ce texte un rapport évident entre son prodigieux et occulte contenu initiatique et la folie de cette utopie figure aussi sur babel [accordage DGDGCD] |
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