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alexandre de père de mère et de parents j’étais réduit de cette sorte d’mandant mon pain de porte en porte un bon marchand par charité de ma pauvreté a eu pitié un jour marchant dans la forêt mon maître allait par devant moi saisi d’une rage destinée je levai ma sanglante épée sans craindre mon dieu tout puissant je trempai la main dans son sang mon bon maître tombant à bas s’écria grand dieu, qui est là est-ce bien toi mon alexandre ne vois-tu pas mon sang se répandre sept ans tu as mangé mon pain aujourd’hui je meurs par ta main le jour de mes noces après souper je sortis pour aller danser j’aperçus un grand homme pâle il avait une triste mine une épée dedans sa poitrine et alors il suivit mes pas en criant vengeance sur moi sept ans changé en bête tu courras comme un damné sept ans dessous la lune la nuit tu vas hurler sept ans dans sept paroisses la terreur tu vas semer sept ans saisi de rage toujours te faudra errer sept ans le ventre vide et de sang assoiffé sept ans des nuits entières les hommes vont trembler jusqu’au soir de pleine lune où tu seras tué d’une balle bénite alors tu seras en paix j’y chante l’histoire d’alexandre, un orphelin qui, un jour saisi de rage, tue son père adoptif le jour de son mariage, le spectre de son maître apparaît il a une triste mine, une épée dedans la poitrine et frappe alexandre de malédiction, le condamnant à errer sept ans sous la forme d’un garou, un des mythes les plus puissants de la tradition alexandre est un parfait exemple des arrangements concoctés pour mes chansons par les garçons de malicorne spécial, non ? |
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