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solide un orage qui vient mais qui ne s'en va pas aucun point de repère, un songe continu et des mots qui réveillent un rite disparu je suis solide bien souvent dur comme un mortier de sang mais le mois des nuées m'a chaviré et m'a fait trembler sur mes pieds traîné par la légende qui pousse au fond de moi et par le souvenir de la première fois j'ai laissé ma fatigue sur les rues pavées et sur l'herbe d'oubli qui chante sous mes pieds marcher pour la raison et réchauffer l'ennui de la douce lumière de tous mes esprits descendre les cavernes les deux mains en avant rechercher en silence mes rêves d'enfant c'est un pélerinage et jusqu'au bout des temps le passé, le futur se fondent doucement et quand le chant des morts résonnera pour moi là je m'endormirai jusqu'à une autre fois [accordage DGDGCD] |
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