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la conduite voici le vrai moment qu’il nous faut battre aux champs l’hiver s’est écoulé la neige et la froidure on voit dès à présent revenir le printemps le sac dessus le dos on m’y fait la conduite le long de mon chemin mais marchant le grand train on entend les oiseaux disant dans leur langage oh qu’il y a du plaisir de les entendre partir allons faire nos adieux à nos jolies maîtresses après nous leur dirons c’est demain que nous partons cher amant tu t’en vas oh tu m’y abandonnes enceinte d’un enfant mon coeur s’en va mourant ne pleures pas ma mie consoles toi ma blonde je reviendrai un jour accomplir nos amours mais tu t’en vas là -bas auvers des autres blondes une fille sera ton choix tu ne penseras plus à moi |
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