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il me reste un voyage à faire [et puis un autre à défaire] pour tous les pélerins et les marins-pêcheurs les routes de campagne et les tonnes d'acier qui tous les jours s'envolent et se posent à mes pieds il y a un navire tout en bas dans la baie l'ancre est déja levée et il attend à quai j'ai aussi un charter pour toutes mes colères qui est prêt à partir pour le tour de la terre il me reste un voyage à faire et puis un autre à défaire et je m'endormirai sur les galets je n'partirai plus jamais et je m'endormirai sur les galets je n'partirai plus jamais courir à en pleurer sans regarder derrière hurler comme un damné sur le bord de la mer suivre les vagabonds revêtir leurs guenilles imiter leur sourire attendre le matin j’ai régulièrement interprété cette chanson sur scène depuis lors et je l’ai adoptée, au point d’oublier que je n’en étais pas le compositeur la musique est de mon ami olivier zdrzalik kowalski, membre de malicorne, de 1977 à la fin pardon olivier ! |
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