la bande | étienne
beau charpentier | quand le cyprès
© 1981 étienne roda-gil | gabriel yacoub
beau charpentier reprends courage
pose ton marteau sur un nuage
elle est finie notre maison
pourvu que ton toit tienne bon
et s’il t’arrivait un orage
si ton marteau tombait des nuages
s’il te fallait baisser le front
dans cette maison que tu achèves
tu pourras terminer ton rêve
interrompu par la saison
beau charpentier reprends courage
elle est finie toute l’ouvrage
et chez nous tu seras chez toi
tant que ton toit résistera
quand le cyprès nous voit passer
entre la nuit et la journée
la tête pleine de misère
sortant de la cimenterie
les mains rongées le coeur meurtri
les cils blanchis la langue amère
qui nous guérira de l’enfer
de tout l’ennui et de l’hiver
et de ces carrières nouvelles ?
où l’on arrache avec les doigts
un marbre qui ne dure pas
pour des poussières de salaire
si nous laissions là toute vie
qui fait que les trains sans folie
partent toujours vers des cimetières
en renonçant enfin à tout
nos lave-vaisselle nos bijoux
et tous ces riens qui nous enchaînent
faisons cuire notre pain blanc
brisons la viande avec nos dents
préparons une vie nouvelle
et nos enfants auront des ailes
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un maitre, jean ray
ici avec claude seignolle
raymond jean marie de kremer
flandres [1887 - 1964]
ses extraordinaires récits ont bercé ma jeunesse sorcière
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la guitare celtique ?
un article de pierre bensusan
[lire]
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la bande | l'homme vert
un compère de longue date
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nous avons reçu ceci ...
merci jean, tu es dans nos coeurs
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et aussi, cela ...
merci beaucoup, marja
beau printemps à toi
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et un petit mot de bernard...
sculpteur de souffle et de vent, de merveilles incrustées
je t'embrasse des deux bras
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la bande | joan
"la beauté de la mélodie et de la poésie des choses les plus simples, de gabriel yacoub, en fait un classique intemporel
j'ai éprouvé un immense plaisir à chanter cette chanson et à l'enregistrer avec maxime leforestier"
joan baez
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